Alexandra Lefort
Onze ans, un jardin dans une petite ville du nord de la France, point de départ de mes premiers voyages dans les profondeurs du ciel. Comme dans un grand livre d’images, où je relisais, nuit après nuit, les aventures des héros mythiques qui l’habitent... Cherchant entre les lignes ces mondes inaccessibles, invisibles dans leur manteau d’obscurité, mais qui se laissent parfois deviner derrière une étoile. Un livre rempli de points d’interrogation, accrochés ça et là, comme des clefs à la voûte du ciel.
Quelques années et milliers de kilomètres plus loin, le ciel du Québec a remplacé celui du Pas-de-Calais. Pour une année touristico-studieuse à Sherbrooke (en clair : maîtrise de géographie physique, ou plutôt géomorphologie, pour le nom barbare).
Quand aux points d’interrogation, beaucoup d’entre eux se balancent toujours là haut...au gré des vents solaires. Leurs noms ? Cosmologie et Planétologie (précisément : géomorphologie des surfaces planétaires), pour les plus sérieux. Mais aussi (et surtout ?), les inévitables Mythologie, Poésie et beauté du ciel, et ces deux mots qui les escortent : admirer et rêver !
Un peu obscur tout ca ? OK, je promets de faire un effort pour apporter des réponses aussi limpides que le ciel de Sherbrooke par -30° C...alors, j’attends vos questions !